Non à la remise en cause de l’histoire et de la géographie en terminale scientifique...

Publié le par La rédaction

mercredi, 09 décembre 2009

Non à la remise en cause de l’histoire et de la géographie en terminale scientifique...

208__320x240_logo_lepdf_s.jpgUn communiqué du Parti de la France :

Le Parti de la France réprouve la décision de rendre optionnel l’enseignement de l’histoire et de la géographie en terminale scientifique par le ministre de l’Éducation nationale, Luc Chatel.

Si cette réforme entrait en application, en supprimant l’enseignement de l’histoire depuis 1945 et l’étude de « l’espace mondial » en géographie, les futurs bacheliers scientifiques seraient privés des moyens d’intégrer les clefs d’explication du monde contemporain

Mais la réforme du lycée dépasse le simple cadre de cette question. En effet, si, sur la base de trois années de lycée, un élève de section S perdra 54 heures d'histoire et de géographie, il devrait perdre également 198 heures d’enseignements scientifiques. Toujours sur la base de trois années de lycée, un élève de la section L perdra 54 heures d'enseignements littéraires et les mathématiques se verront sacrifiées en première.

Dans les faits, le ministre de l’Éducation nationale du gouvernement Sarkozy ne fait que poursuivre la politique éducative lancée par le socialiste Lionel Jospin, dont le but était d’utiliser l’Éducation nationale comme un outil politique de réduction des inégalités sociales en y supprimant, dans la mesure du possible, toute sélection, ce qui a entraîné un arasement du niveau et un accroissement des inégalités sociales, les classes les plus aisées remédiant à la baisse du niveau collectif par des cours particuliers en faveur de leurs enfants. L’objectif du gouvernement et de la gauche est évidemment de parvenir au lycée unique comme ils ont imposé le collège unique sans souci de niveaux, ce qui a abouti à créer des classes fourre-tout ingérables par les professeurs et à obtenir des élèves d’un niveau catastrophique à leur sortie du collège. Il est assez comique de constater que le ban et l’arrière ban des socialistes signent une pétition contre cette mesure alors qu’elle se situe dans le droit fil de ce qu’ils souhaitent faire, l’élimination de tout « élitisme » dans l’Éducation nationale, sauf pour leurs enfants, évidemment, qui se retrouveront dans les meilleures écoles privées, comme l’école alsacienne.

Si cette politique éducative promue par la gauche et la droite, depuis trente-quatre ans (réforme Haby), est poursuivie, l’Éducation nationale produira de plus en plus de citoyens sous développés intellectuellement, incapables de comprendre le monde dans lequel ils vivent et surtout dénués de tout esprit critique, bref des individus interchangeables, malléables et sans identité qui s’intégreront parfaitement au sein d’une économie globalisée.

Le Parti de la France rappelle que le rôle de l’Éducation nationale est avant tout de transmettre des savoirs et des méthodes de travail, que le but d’une véritable politique éducative est de faire progresser le niveau des élèves et non le contraire. Nous demandons par conséquent que l’enseignement de l’histoire et de la géographie soit maintenu dans les terminales scientifiques et que le gouvernement revienne sur la diminution programmée des heures de cours au lycée et, qu’avant tout, il mette fin au collège unique.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article